Clairette de Die

Éclosion de saveurs

LE SYNDICAT

Présentation générale

Les producteurs de Clairette de Die se sont regroupés dès 1908 dans un Syndicat dont l'un des premiers présidents fut Jean-Paul Brun, maire de Vercheny. Ses successeurs ont connu des mandats variables, allant de 20 ans à un an, voire même une heure ! Il convient de citer particulièrement Maurice Poulet, René Vincent, Henri Andrieux, Henri Bonnet, Jacques Faure et Bernard Pélissier.

Le but de cette association était d'abord de protéger des contrefaçons les élaborateurs de Clairette de Die, en définissant l'aire de production, en fournissant à ses adhérents une estampille garantissant l'origine et en poursuivant les fraudeurs. La défebses des intérêts juridiques et fiscaux des adhérents figuraient aussi dans les statuts, ainsi que l'amélioration des ventes par l'organisation de foires aux vins et de concours, sans oublier la mise en place de publicité. La recherche du progrès technique en viticulture et en vinification constituait également l'un des axes importants pour le Syndicat.

Les statuts, adoptés en 1908, ont vu plusieurs modifications en 1922, 1959, 1993 et en 2007. Mais les principes fondamentaux mentionnés plus haut ont toujours été les mêmes au cours du temps.

Les travaux du Syndicat ont abouti en 1910 à la première délimitation de l'aire d'appellation d'origine qui comprenait, en plus des 31 communes actuellement reconnues, tout le canton de Die, les communes de Rimon et Savel, de Cobonne et la partie de Crest comprise entre la Drôme et la crête de la Raye, à l'est de la ville.

Lors de l'accession en 1942 à l'Appellation d'Origine Contrôlée, plusieurs communes ont disparu de l'aire d'appellation. Tout au long de la vie du Syndicat, ces problèmes de délimitation ont été à l'origine de discussions et d'interventions diverses. Un autre sujet de préoccupation récurrent a été la définition des modes d'élaboration et la répartition respective du cépage muscat et du cépage clairette avec les tenants de la méthode rurale et ceux de la méthode champenoise. Différents décrets d'appellation en ont découlé, jusqu'à la définition d'un cahier des charges en 2008.